Deux ans de « concertation » pour finir par arbitrer à la va-vite. En choisissant d’attendre ce qu’allait donner la mobilisation sociale pour décider des détails de sa réforme des retraites, l’exécutif s’est mis tout seul dans une situation périlleuse. Il doit désormais trancher tous les points complexes de son projet en l’espace de quelques jours, alors qu’une nouvelle journée de manifestations est prévue mardi 10 décembre et que la grève dans les transports publics ne faiblit pas – à tel point que la SNCF en est réduite à conseiller aux Franciliens « de ne pas venir en gare » pour leur propre « sécurité ».
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