Deux bonnes raisons de manifester dimanche : pour rendre hommage aux victimes, mais aussi pour nous tous. Pour alimenter ce réveil civique contre le terrorisme d'abord, mais aussi contre les incendiaires. Nul besoin pour cela de se plier à « l'union sacrée » voulue par le pouvoir. Bien au contraire.
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Pourquoi aller manifester dimanche ? Pour les victimes en premier lieu, et pour nous tous ensuite. Pour les victimes, nombreuses, des actes terroristes sans précédent qui se sont déroulés depuis le massacre survenu à Charlie Hebdo mercredi 7 janvier. Pour honorer les mémoires de journalistes et dessinateurs talentueux, participant pour certains depuis des décennies à la vitalité de notre débat démocratique. Pour honorer les quatre personnes tuées lors de l’attentat antisémite contre un magasin casher de la porte de Vincennes. Pour rendre hommage à toutes les victimes, policiers, correcteur, agent d’entretien. Pour ne pas oublier les très nombreux blessés tant lors de l’attaque dans les locaux de l’hebdomadaire satirique que lors des deux prises d’otages qui s’en sont suivies vendredi.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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