La Corse cherche une réponse aux manifestations racistes d'Ajaccio
Les « ratonnades » survenues fin décembre à Ajaccio ont laissé des traces. Dans le quartier des Jardins de l'Empereur, beaucoup songent à quitter l'île après un tel déferlement de haine. À peine élus à la présidence de l'Assemblée territoriale, les nationalistes doivent donner des gages et se distinguer de groupes ultras. Retour sur trois jours de folie collective et ce qu'il en reste : des peurs et beaucoup de questions.
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De notre envoyée spéciale à Ajaccio (Corse-du-Sud).– Ida n’arrive toujours pas à réaliser. Ce lundi 4 janvier au matin, jour de rentrée des classes, elle s’est attardée plus longtemps que d’habitude devant les grilles du groupe scolaire des Jardins de l’Empereur, où elle vient de déposer son fils de 6 ans. Elle discute avec une autre mère d’élève. Ensemble, elles parlent des cauchemars de leurs enfants, de la crainte des plus grands de retourner à l’école, des questions auxquelles elles peinent à trouver des réponses. « Mon garçon n’arrête pas de me demander pourquoi les messieurs sont venus à la maison pour nous dire de rentrer chez nous, souffle-t-elle, en se mordant les lèvres. Il m’interroge : “Mais Maman, c’est ici chez nous, non ? On va aller où ?” »
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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