Constitution: le coup de pression de Valls et Hollande sur les députés
L’Assemblée a voté mercredi la réforme constitutionnelle. Le PS est divisé mais de très fortes pressions ont convaincu certains élus opposés à la déchéance de la nationalité. Le chemin de croix de l'exécutif est pourtant loin d’être terminé.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Il y a des jours où l’Assemblée nationale ressemble à un stand de tir. Ces jours-là, les ministres, que l’on imaginerait plus affairés, chassent en meute la piétaille parlementaire pour la travailler au corps. Des députés apeurés, écœurés, lassés, se terrent dans leurs bureaux pour échapper aux griffes des collaborateurs de Matignon, tandis que les collaborateurs du groupe socialiste font et refont les pointages, Stabilo au poing, pour s’assurer que « ça passe ». Ce mercredi 10 février fut un de ces jours pas très glorieux, mais pas rares dans la Cinquième République, où les parlementaires, élus de la Nation au suffrage universel, sont traités comme du gibier. Ou, si l’on n’aime pas la métaphore chasseuse, infantilisés comme de vilains marmots.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.