Emmanuel Macron voulait une commémoration mesurée, beaucoup ont trouvé son hommage à l’Empereur particulièrement appuyé. À l’heure où d’autres militaires s’emploient à peser sur la politique de ce pays, il serait temps de s’interroger sur le sens d’un tel éloge.
Usul
et Rémi Liechti
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EmmanuelEmmanuel Macron voulait une commémoration mesurée et équilibrée, beaucoup ont malgré tout trouvé l’hommage à Napoléon Ier, à l’occasion du bicentenaire de sa mort, particulièrement appuyé, pour ne pas dire enthousiaste. Bien sûr, il y eut des débats mais le mal est fait : le président de la République s’est bel et bien lancé dans un éloge verbeux de l’empereur, auteur du coup d’État du 18 brumaire et fossoyeur des libertés publiques.
Peut-on voir dans cet épisode mémoriel davantage qu’un simple éloge de la « volonté politique » ? À l’heure où d’autres militaires s’emploient à peser sur la politique de ce pays, il serait peut-être en effet temps de s’interroger sur le sens d’un tel hommage.
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