Libertés publiques

Renseignement : la France a déjà négocié l'achat de logiciels espions

Les documents piratés chez le fabricant de logiciels de surveillance Hacking Team montrent que, dès 2013, la société a été en contact avec les autorités françaises pour la vente de son produit phare, Galileo, un virus prenant le contrôle des ordinateurs. 

Jérôme Hourdeaux

Une bien étrange entité que cette Sagic. Son nom complet, CNET Sagic Service Administratif, pourrait faire penser à un cabinet d’expert-comptable. Pourtant, son code « APE », affecté par l’Insee en fonction de l’activité d’une entreprise, indique « autres services de restauration », c’est-à-dire une cantine ou un restaurant d’entreprise. Et fonctionnant sous la forme d’une association, sans aucun salarié actuellement. Mais surtout, pourquoi un de ses membres s’est-il retrouvé chargé de négocier, pour le compte du gouvernement français, l’achat d’un logiciel de surveillance à une société italienne ?

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