Détenus radicalisés : le suivi défaillant du Groupe SOS
Lancé dans une quête de rentabilité éperdue, le groupe privé est rattrapé par des dysfonctionnements au sein de son antenne lyonnaise, où sont suivis des sortants de prison. D’anciens salariés décrivent un « amateurisme » inquiétant et un système de « binômes fantômes » qui aurait permis de doubler des heures facturées à l’administration. Fin juin, un employé a été mis en examen pour « faux » et « usage de faux ». Nos révélations.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ToutTout le monde s’accorde à dire qu’au départ, le projet était prometteur et ambitieux : accompagner d’anciens détenus condamnés pour des faits de terrorisme, en vue de leur « désengagement idéologique », les aider à reprendre pied dans la société, afin de prévenir le risque de récidive. Un enjeu de taille, dans l’un des pays d’Europe les plus confrontés aux départs pour le djihad.