Justice

Tarnac: pas de terrorisme malgré une « rhétorique guerrière », selon les juges

« Si, à l’évidence, les actions (...) ont été commises dans le dessein patent de désorganiser le fonctionnement d’un rouage considéré comme étatique, la SNCF (...), en revanche, il convient de considérer qu’au-delà du préjudice évident occasionné, ces actions ne peuvent être considérées, malgré la rhétorique guerrière employée, comme étant des actions ayant intimidé ou terrorisé. » Mediapart révèle le contenu du document judiciaire qui fait tomber la qualification de « terrorisme » dans l'affaire de Tarnac.

Michaël Hajdenberg et Fabrice Arfi

Chercher à désorganiser la SNCF n’est pas un acte de terrorisme. Voilà, en substance, les raisons pour lesquelles les juges d’instruction en charge de l’affaire de Tarnac, Jeanne Duyé et Christophe Teissier, ont décidé de ne pas renvoyer les principaux mis en examen du dossier pour « actes de terrorisme » mais simplement pour « dégradations » ou « association de malfaiteurs ».

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