Santé

Violences gynécologiques : à l’hôpital Tenon, l'enquête interne minimise les « manquements » du professeur Daraï

Alors que le gynécologue Émile Daraï est visé par plusieurs plaintes de patientes pour viols, l’AP-HP a publié jeudi les résultats de son enquête interne, qui parle de simples « manquements ». Le praticien est tout de même démis de ses fonctions de chef de service.

Caroline Coq-Chodorge

En septembre, sur les réseaux sociaux, éclate un scandale de violences gynécologiques à l’hôpital Tenon, à Paris (XXarrondissement) : le professeur Émile Daraï, chirurgien spécialisé dans la prise en charge de l’endométriose et de cancers gynécologiques, est accusé par de nombreuses femmes de pratiquer des touchers vaginaux et rectaux sans consentement, violents et douloureux. Dans les médias (notamment ici), ces témoignages sont corroborés par ceux d’étudiant·es en médecine, qui confirment avoir été témoins de ces actes (lire notre enquête).

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