A l'Institut Curie, l'argent des dons payait des primes
Au moment où l'Institut Curie, fleuron de la recherche et de la médecine en cancérologie, supprime une soixantaine de postes, un rapport de la Cour des comptes pointe son manque de transparence dans l'utilisation des fonds issus de la générosité publique.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Alors que l’Institut Curie boucle un plan social entraînant plus de soixante suppressions de postes, un rapport tout juste publié par la Cour des comptes épingle le fleuron de la médecine et de la recherche en cancérologie. La Cour reproche à l’Institut de ne pas informer suffisamment ses donateurs et son conseil d’administration de l’usage qui est fait de l’argent collecté, et d’effectuer de manière peu transparente des placements financiers de fonds importants issus de la générosité publique. Le rapport ne se prononce pas sur le plan social, mais note que la situation financière de l’institut est saine, ce qui interroge sur la nécessité des licenciements. D’autant que ceux-ci concernent en majorité des médecins et des infirmières, alors même que l’activité médicale de l’établissement hospitalier de Curie a augmenté en 2014.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.