France

Saint-Brevin : l’extrême droite godille, la majorité rame

Menacé par l’extrême droite à cause d’un projet de centre d’accueil pour demandeurs d’asile, Yannick Morez, le maire de Saint-Brevin, a fini par jeter l’éponge. Pointé du doigt, le Rassemblement national s’exonère. L’exécutif et Renaissance tergiversent.

Pauline Graulle et Christophe Gueugneau

La scène a eu lieu mercredi 10 mai au soir. Il est 21 h 30 passées, à l’Assemblée nationale, quand le député socialiste Jérôme Guedj prend la parole, l’air grave, dans l’hémicycle. Moins d’une heure auparavant, un article de Ouest-France révélait que le maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), Yannick Morez, avait remis sa démission. En cause : les menaces subies par lui et sa famille, et notamment un incendie volontaire de sa maison, dans une ville chauffée à blanc par les opposants d’extrême droite au projet d’installation d’un nouveau centre d’accueil pour les demandeurs d’asile (Cada, voir nos articles ici et ).

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