À Saint-Brevin-les-Pins, la démission d’un maire lâché par l’État

Menacé par l’extrême droite en raison de sa politique d’accueil des réfugiés, Yannick Morez a fini par démissionner mercredi. Il veut quitter la ville. En cause, notamment : l’inertie de l’exécutif et la responsabilité de Gérald Darmanin. Le ministre était alerté depuis des semaines.

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Le maire de Saint-Brevin-les-Pins jette l’éponge. Il avait tenu bon, face aux menaces de l’extrême droite et aux manifestations organisées dans sa commune de Loire-Atlantique pour refuser le déménagement d’un centre d’accueil pour demandeurs et demandeuses d’asile déjà présent depuis 2016, qu’il s’agissait de déplacer près d’une école, dans un quartier résidentiel. « Une décision difficile prise en famille, entièrement liée à l’attaque que nous avons subie. Ni ma femme ni mes trois enfants ne souhaitent que je continue après ce qu’il s’est passé. Lors de l’incendie, on a manqué de mourir. C’était un vrai coup sur la tête », a-t-il déclaré à Ouest-France mardi 10 mai.

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