Un policier de la PAF raconte: de bien jolis voyages pour un «système qui ne sert à rien»
Après avoir décrit les violences liées aux expulsions forcées d'étrangers en situation irrégulière, l'agent de la policeaux frontières (PAF), dont Mediapart a recueilli le témoignage, explique pourquoi il est devenu «escorteur». Il a intégré ce service pour échapper à son affectationprécédente, où il se faisait «caillasser», mais aussi pour les «voyages». Il raconte les «avantages» de son métier: se retrouver «sur le bord d'une piscine avec un cocktail». Accumuler des miles sur sa carte flying blue ne l'empêche pas d'entrevoir les limites de sa mission qu'il juge «un peu absurde» et de s'indigner de la manière dont Nicolas Sarkozy «a fait sa carrière sur le dos des policiers»: primes en baisse, retraites «bousillées», mutations «bloquées».
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AprèsAprèsla description des usages policiers en matière de reconduites à la frontière, la suite du récit de l'escorteur, dont Mediapart a recueilli le témoignage. L'agent de la police aux frontières (PAF), employé à l'unité nationale d'escorte, de soutien et d'intervention (Unesi) basée à Rungis, détaille ses conditions de travail. Il a intégré ce service pour échapper à son affectation précédente, où il se faisait «caillasser» et où la «procédure judiciaire ne suivait pas». Mais aussi pour les «voyages».