Déchéance de nationalité: les socialistes n'y voient pas plus clair
Le groupe PS à l'Assemblée nationale s'est réuni pour la première fois depuis l'annonce de la révision constitutionnelle de François Hollande. Manuel Valls a annoncé qu'il défendrait lui-même le texte, mais une large majorité de députés a exprimé son hostilité à la déchéance de nationalité pour les binationaux. Sans faire bouger la ligne de l'exécutif.
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« 2016, c’est la fin de l’insouciance et le début des années de sang. » Au micro pour souhaiter ses vœux à la presse, ce mardi 12 janvier à la mi-journée, le premier secrétaire du parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a, comme à son habitude, fait dans la joie et dans l'allégresse. Mais peut-être pensait-il inconsciemment à l'état de son propre parti en prononçant son allocution. Car en ce début d'année, la situation socialiste est toujours aussi confuse qu'à la fin de l'année précédente, depuis que François Hollande a confirmé son intention de faire voter une réforme constitutionnelle intégrant la déchéance de nationalité pour les Français nés binationaux reconnus coupables de « crime constituant une atteinte grave à la vie de la Nation ».