Le texte de cent femmes dénonçant le mouvement #MeToo n’est que le nouvel avatar d’une vieille antienne : il existerait, dans ce domaine aussi, une exception française, à rebours d’une vague « puritaine » venue des États-Unis.
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New York, de notre correspondant.– « Catherine Deneuve et d’autres dénoncent le mouvement #MeToo ». Le titre du New York Times sur la tribune de cent femmes défendant dans Le Mondeune « liberté d’importuner » est simple, factuel et juste. Au prétexte de défendre la « drague insistante » ou la « galanterie », ce texte est bien une dénonciation, on a envie d’ajouter une réaction, au sens propre du terme, aux millions de #MeToo et de #balancetonporc qui ont submergé les réseaux sociaux, en France y compris, depuis l’affaire Weinstein.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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