Le « groupe de Tarnac » n’en était pas un, et les prétendus malfaiteurs n’en sont plus, estime le tribunal correctionnel. Seuls des refus de prélèvement ADN et une falsification de documents donnent lieu à trois condamnations symboliques. Mediapart publie le jugement.
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DesDes gardes à vue terroristes. Des mois de détention provisoire. Des années de contrôle judiciaire. Une décennie de procédure. L’infamie. Tout cela pour arriver à un effondrement spectaculaire du dossier et à la relaxe de la plupart des prévenus, ce jeudi 12 avril. L'affaire de Tarnac est bien un invraisemblable fiasco politique, policier et judiciaire, qui débouchera certainement sur des demandes d'indemnisation adressées à l’État. Le parquet peut encore faire appel, mais les relaxes prononcées par le tribunal correctionnel de Paris sont d'ores et déjà éclairantes et retentissantes.