La démocratie n’appartient ni à la gauche ni à la droite. Quand elle est bafouée par des gouvernants qui se réclament de l’une ou l’autre de ces familles politiques, tout républicain digne de ce nom doit simplement dire « non ». C’est cette attitude de principe qu’appelle le coup de force d’un pouvoir sans majorité au Parlement et minoritaire dans le pays pour imposer sans débat ni vote une loi de régression sociale à tous les salariés de notre pays.
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Décidément, ce pouvoir n’aura cessé de faire la courte échelle aux pires ennemis de la République. Il y a quelques mois, avec la déchéance de nationalité, il épousait sans vergogne leur idéologie identitaire d’exclusion et de repli, prêt à instituer une hiérarchie entre Français selon leur origine. Jusqu’à ce qu’un sursaut parlementaire l’en empêche, via le Sénat, il était prêt à inscrire dans le marbre constitutionnel une mesure d’extrême droite avec le secours de la droite sarkozyste. Et le voici qui, maintenant, proclame sans barguigner que gouverner, c’est violenter, faisant l’éloge de méthodes autoritaires qui piétinent le Parlement, humilient la représentation nationale et ignorent la protestation sociétale.
Après un intense lobbying, la Société de livraison des ouvrages olympiques a autorisé l’utilisation de bois tropical pour des aménagements du futur village des athlètes, en Seine-Saint-Denis. Des industriels s’en réjouissent alors que la protection des forêts tropicales est un enjeu majeur pour le climat.
Depuis 2021, Bois Rouge, une entreprise liée au groupe militaire privé Wagner, bras armé officieux du Kremlin, exploite une forêt à l’ouest de la Centrafrique. Elle bénéficie d’un étonnant traitement de faveur de la part des autorités, et œuvre parfois au mépris de la loi.
par
Justine Brabant
et European Investigative Collaborations (EIC)
Le référendum constitutionnel de lundi a été approuvé par une écrasante majorité des électeurs tunisiens, avec un taux de participation de 30,5 %. Les opposants au président Kaïs Saïed dénoncent un processus illégitime. Mais son premier défi sera économique en raison des conséquences de la guerre en Ukraine.
Depuis 30 ans, la capitale autrichienne cherche à assurer un partage équitable de l’espace public entre hommes et femmes. Aménagement des parcs, trottoirs, éclairage : pionnière de cet urbanisme « sensible au genre », la ville est mondialement reconnue pour sa qualité de vie.
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