«Sous Sarkozy, il y aurait eu trois millions de manifestants»

Au Sénat, l’ancien ministre de Jacques Chirac, Claude Malhuret (LR), a voté contre le projet de loi renseignement. À gauche et à droite, ils ne sont qu’une poignée à l'avoir imité. «On répond à côté de la plaque», dit-il.

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Claude Malhuret est un sénateur récent (il a été élu en novembre dernier), mais pas vraiment un jeunot en politique. Maire « Les Républicains » (LR) de Vichy depuis vingt-cinq ans, il a été secrétaire d’État aux droits de l’homme de Jacques Chirac en 1986, député européen en 1989, député en 1993. Il est aussi ex-président de Médecins sans frontières et a fondé il y a quinze ans le site internet Doctissimo. Au Sénat, Claude Malhuret vient de voter contre la loi, au nom de la défense des libertés publiques. Comme à l’Assemblée, seuls une minorité de ses collègues l’ont imité. Au PS, ils ne sont que deux à s’y être opposés. Mardi 16 juin, la commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs devrait se mettre d’accord sur une version définitive du texte. Il sera alors quasiment adopté. Et puisqu’il a été examiné en urgence, il ne pourra plus évoluer sur le fond. Entretien.
Lors de la discussion au Sénat, vous avez déploré une « formidable atteinte aux libertés publiques ». Le texte sorti du Sénat cette semaine a-t-il été amélioré ?

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