France Analyse

Le grand bluff de Charles Pasqua

La République n’a pas tremblé. Ni même frémi ou titubé. Alors qu’il avait promis des révélations fracassantes, notamment sur l’affaire de l’Angolagate après sa condamnation à un an de prison ferme fin octobre, l’ancien ministre de l’intérieur s’est surtout livré, jeudi 12 novembre, à un admirable numéro de cabotinage médiatique devant les caméras de télévision. S’il a épargné Nicolas Sarkozy, il a pris à partie Jacques Chirac et Dominique de Villepin. Tout sauf un hasard.

Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme

Finalement, la République n’a pas tremblé. Alors qu’il avait promis des révélations fracassantes, notamment sur les coulisses de l’affaire de l’Angolagate après sa condamnation à un an de prison ferme fin octobre, Charles Pasqua s’est surtout livré, jeudi 12 novembre, lors d’une conférence de presse très attendue, à un admirable numéro de cabotinage médiatique devant les caméras de télévision. S’il a soigneusement épargné Nicolas Sarkozy, il a violemment pris à partie Jacques Chirac et Dominique de Villepin.

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