Série Épisode 2 Kanaky : l’indépendance déniée

Dans les quartiers populaires de Nouméa, la colère des jeunes couve toujours

Les révoltes en Nouvelle-Calédonie ont éclaté le 13 mai dans les quartiers nord de la capitale, où se concentre l’essentiel des injustices sociales qui gangrènent l’archipel. Six mois plus tard, le feu est éteint, mais les braises restent vives.

Ellen Salvi

Nouméa (Nouvelle-Calédonie).– Sur la place qui jouxte le local de l’Union groupement parents d’élèves (UGPE), deux jeunes Kanak rigolent en pianotant sur un téléphone portable. L’espace de quelques minutes, ils sont venus profiter de la connexion internet que l’association installée en plein cœur de la Vallée-du-Tir laisse à disposition des habitant·es de ce quartier populaire de Nouméa, l’un des plus anciens de la capitale, l’un des plus pauvres aussi. Et l’un des plus touchés par les révoltes qui ont enflammé la Nouvelle-Calédonie à partir du 13 mai.

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