Tensions et panique gagnent les centres de rétention de la région parisienne
Au Mesnil-Amelot et à Vincennes, la colère des personnes retenues est nourrie depuis des semaines par l’impossibilité d’expulser qui rend leur rétention inutile, alors que la peur de la maladie est accentuée par les conditions de promiscuité. Le ton est monté et les CRS sont intervenus.
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DepuisDepuis le début du confinement des informations alarmantes s’échappaient du centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) – comme celui de Vincennes, également en région parisienne. Conditions d’hygiène catastrophiques, suspicion de cas de Covid-19 parmi les retenus, violences… Deux élus y ont effectué dimanche après-midi une visite surprise pour s’en rendre compte par eux-mêmes. L’un d’entre eux témoigne que tensions et panique ont gagné le centre.