Alstom ou l’histoire d’une faillite industrielle à la française
Alstom est en passe de devenir le dossier industriel de l’élection présidentielle. Le gouvernement promet de tout faire pour sauver l’usine de Belfort mais les salariés n’y croient guère : le souvenir de Florange est encore à vif. La direction d’Alstom veut des commandes publiques sans contrepartie. Une vieille habitude pour ce « champion national » qui considère que l’État lui doit tout.
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Alstom est-il appelé à devenir le dossier industriel de l’élection présidentielle, comme Florange le fut en 2012 ? La précipitation avec laquelle le gouvernement a réagi à l'annonce de la fermeture du site de Belfort, siège historique du groupe ferroviaire, d’ici à 2018, prouve que la crainte est réelle. Depuis que la direction d’Alstom a annoncé son intention de transférer toutes les activités de l’usine de Belfort vers celle de Reichshoffen, faisant peser une menace sur 450 emplois directs et 1 200 emplois indirects dans la ville, c’est le branle-bas de combat au gouvernement.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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