Au tribunal de Nanterre, Claude Guéant se pose en victime de l’injustice
Une peine de prison avec sursis et une forte amende ont été requises mercredi contre le candidat malheureux aux législatives de 2012 dans les Hauts-de-Seine, s’agissant du financement de sa campagne.
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ClaudeClaude Guéant faisait son retour dans un tribunal, mardi 11 et mercredi 12 octobre, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il goûte de moins en moins cet exercice pourtant devenu habituel pour sa personne. « Je vous ai dit que j’éprouve un profond sentiment d’injustice », déclare-t-il aux magistrats de la 14e chambre correctionnelle de Nanterre (Hauts-de-Seine), mercredi soir, à la fin de son procès. « Je ne voudrais pas vivre avec ce sentiment d’injustice jusqu’à la fin de ma vie. Je suis totalement innocent de ce dont je suis accusé », conclut l’ancien ministre de l’intérieur d’un ton qui se veut solennel, mais sonne aussi de façon crépusculaire.