L’ex-ministre de l’économie peine à expliquer à la Cour de justice de la République pourquoi elle n’a pas engagé de recours après l’arbitrage frauduleux qui attribuait 45 millions d’euros de préjudice moral à Bernard Tapie. Suite du procès.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Au deuxième jour de son procès devant la Cour de justice de la République (CJR), ce mardi 13 décembre, Christine Lagarde reste droite dans ses bottes. À l'en croire, toutes les manigances et autres trucages qui ont abouti à l’arbitrage inouï en faveur de Bernard Tapie se sont faits à son insu. Fin 2007, le CDR, l’EFPR et les arbitres travaillaient de leur côté sur ce petit dossier, pendant qu’elle-même arpentait le vaste monde et luttait contre une crise financière mondiale, a-t-elle redit comme au premier jour du procès, dans la première chambre du vieux Palais de justice de Paris. L'actuelle patronne du FMI insiste, l’introduction quasi miraculeuse d’une notion de « préjudice moral » pour les époux Tapie, dans les travaux préparatoires à l’arbitrage, s’est faite sans elle.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.