La télé est là, massive, au bout de la table de la salle à manger. Sur l'écran, la mort. La guerre. Des cadavres d'enfants enveloppés dans des linceuls tachés de rouge. Des corps brûlés sur des lits d'hôpital. Des hommes et des femmes qui courent, hagards, dans des rues sans pavé, décrivant des courses chaotiques. Les images de Gaza tournent en boucle. Laïd et sa femme, Zohra, leur fille, Nina, et sa tante, Aïcha, ont le cœur scotché à l'écran, zappant entre deux chaînes, Al-Jazeera et Canal Algérie.
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