L’argent libyen de Sarkozy Chronique

Sarkozy lâche déjà Guéant et Hortefeux : « Que les autres s’expliquent, c’est pas moi quand même ! »

Avant même de rentrer dans le fond des accusations, le procès des financements libyens a montré, lundi 13 janvier, une réalité qui commence à poindre derrière l’énergie que met l’ancien président de la République à se défendre : il marche sur un fil.

Fabrice Arfi

Il boxe avec les mots, agite ses bras, plante son regard dans toutes les paires d’yeux disponibles. Il s’indigne, raconte, fait rire la salle. Et ne lâche jamais rien. Nicolas Sarkozy a été entendu pendant trois heures, lundi 13 janvier, au procès des financements libyens, consacré pour cette quatrième journée d’audience à l’examen de son parcours politique et à ses relations avec les autres prévenus.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter