L'enfer de la condition ouvrière et animale à l'abattoir
À l'été 2016, le journaliste Geoffrey Le Guilcher s'est fait embaucher durant 40 jours dans un abattoir breton. Il livre aujourd'hui Steak Machine, une enquête de terrain édifiante décrivant la condition ouvrière et animale sur les chaînes d'abattage. Entretien avec l'auteur et bonnes feuilles.
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Geoffrey Le Guilcher était un « viandard ». Pas de bonne journée sans tailler une énorme bavette ou un kebab. Peu importe l’origine du morceau. Pourvu qu’il nourrisse. En tête, l’adage de ses grands-parents qui le suit depuis l’enfance : « Mieux vaut manger de la viande tous les jours plutôt que de partir en vacances. » La viande « comme un symbole de réussite et de pleine santé ». 40 jours d’immersion dans un abattoir industriel auront vacciné à vie ce journaliste indépendant, collaborateur à Mediapart, Les Jours, Streetpress ou encore Le Canard enchaîné, devenu à 30 ans flexitarien, un végétarien flexible qui mange encore un peu de viande, mais très peu.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
L’ancien président de l’UEFA a reçu de luxueux cadeaux offerts par l’oligarque ukrainien Grigori Surkis, aujourd’hui mêlé à une affaire de « détournement de fonds » présumé en lien avec les fédérations ukrainienne et européenne de football.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
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