Libertés publiques

Vidéosurveillance algorithmique : la Cnil rappelle à l’ordre la municipalité lilloise

Après la révélation de l’utilisation par la police municipale lilloise du logiciel d’analyse d’images BriefCam sans l’avoir jamais déclaré, les élus écologistes locaux ont saisi la Commission nationale de l’informatique et des libertés. Celle-ci a rappelé la municipalité à ses obligations légales.

Yves Adaken (Mediacités)

Lille (Nord).– Comme l’affirmait Mediacités le 20 décembre, la ville de Lille a bien omis de signaler à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) que sa police municipale utilisait le logiciel de surveillance algorithmique BriefCam. Une utilisation que nous avions révélée un mois auparavant. Le groupe des élu·es écologistes au conseil municipal avait dans la foulée saisi la Cnil pour l’informer de cet oubli. L’autorité chargée de la protection des données personnelles vient, récemment, de confirmer les révélations de Mediacités.

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