Transparence et probité Analyse

Emmanuel Macron ou la démocratie de la complaisance

Emblématiques du macronisme, l’affaire du conflit d’intérêts du secrétaire général de l’Élysée et celle des « ristournes » de la campagne présidentielle racontent une même histoire : l’emprise de groupes privés sur la vie publique. Elles ont aussi une même morale : la faillite des autorités de contrôle en France.

Fabrice Arfi

L’affaire du conflit d’intérêts du secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, et celle des « ristournes » de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, deux dossiers dévoilés par Mediapart qui ont connu dimanche 13 et lundi 14 mai des suites notables (voir ici et ), n’ont a priori rien à voir l’une avec l’autre. Et pourtant : elles racontent chacune à leur manière une même histoire, dont il est déjà possible de cerner un scénario et, en même temps, d’extraire une morale.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter