Le sommet de Washington, qui se tient depuis vendredi 14 novembre, aura été voulu et porté par Nicolas Sarkozy. Il constitue le dernier grand rendez-vous de la présidence française de l'Union européenne. Un sommet à ne pas rater donc, tant le président de la République avait promis des «décisions concrètes» avant d'effectuer, ces derniers jours, un spectaculaire exercice de rétropédalage. La diplomatie française a tout fait pour que la réunion se solde par un succès. Parce que le chef de l'Etat devra ensuite retrouver le train-train d'une gestion hexagonale où les problèmes sociaux s'accumulent. Lire aussi:Pour comprendre le G-20, un dossier de Mediapart
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LeLe sommet du G-20 à Washington, samedi 15 novembre? A l'Elysée, un proche du Président explique pourquoi rareté de la parole et sobriété des mouvements sont devenues un impératif: «C'est Nicolas Sarkozy qui a appelé de ses vœux ce G-2O, c'est lui qui l'a porté depuis la mi-septembre. Il s'est beaucoup dépensé. Un cadre a été fixé avec des chefs d'Etat et ce sont maintenant les conseillers diplomatiques qui se parlent, et eux seuls. Après, il y aura le sommet et, dans la crise que nous traversons, il ne faut pas exclure que la dynamique de la discussion, samedi soir, permette de dégager des convergences qui n'existent pas aujourd'hui.»