Au procès Tron, six ans de prison requis, l'ancien ministre dépeint en «Dracula»
Jugés aux assises pour viols et agressions sexuelles en réunion, le maire (LR) de Draveil Georges Tron et son ancienne adjointe Brigitte Gruel doivent être fixés sur leur sort jeudi 15 novembre. Le réquisitoire a été sans concession.
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L’avocat général Frédéric Bernardo a la lourde tâche de requérir contre Georges Tron et Brigitte Gruel, mercredi 14 novembre devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis. Dans cette affaire de viols et d’agressions sexuelles en réunion, le parquet avait pris des réquisitions de non-lieu par deux fois, d'abord en fin d'instruction, puis devant la chambre de l’instruction de la cour d'appel. C’est en lisant le dossier que Frédéric Bernardo s’est forgé sa propre conviction, confortée par les débats de la cour d’assises : il croit à la culpabilité des deux accusés. « C’est mon intime conviction », explique-t-il, venant se camper face aux jurés pour leur parler en les regardant droit dans les yeux.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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