Accusé de viols, l’ex-ministre Georges Tron de retour aux assises
Interrompu en décembre, le procès de Georges Tron pour « viols en réunion » s’ouvre ce mardi devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis. Le maire (LR) de Draveil risque vingt ans de réclusion criminelle.
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Le 15 décembre dernier, après quatre journées d'audiences chaotiques, le procès de Georges Tron était interrompu et renvoyé sine die. Un planning trop court, une défense extrêmement agressive et un président dépassé se sont conjugués pour provoquer ce fiasco. Dix mois plus tard, l'actuel maire (LR) de Draveil (Essonne) et son ancienne adjointe Brigitte Gruel comparaissent à nouveau devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis (désignée pour juger cette affaire en 2015). Jugés pour « viols en réunion » et « agressions sexuelles en réunion », les deux accusés – qui comparaissent libres – encourent vingt ans de réclusion criminelle. Cette fois-ci, leur procès est prévu pour durer quatre semaines au lieu de deux, un calendrier plus réaliste pour entendre les 55 témoins et 8 experts qui sont cités.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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