France

Les services de renseignement sont en roue libre, à l'abri de tout contrôle

La commission d'enquête parlementaire sur le renseignement, qui commence ses travaux, ne pourra pas se pencher sur les défaillances de la DCRI dans l'affaire Merah. Le juge antiterroriste Marc Trevidic a évoqué la relation déséquilibrée entre la justice et la DCRI, qui a « toutes le cartes en main ».

Louise Fessard

La commission d’enquête parlementaire sur le fonctionnement des services de renseignement français, présidée par le député Christophe Cavard (Europe Écologie-Les Verts), a entamé ses auditions ce 14 février par celle du juge antiterroriste Marc Trevidic. Contrairement aux souhaits des familles des victimes de Mohamed Merah, qui avaient réclamé sa création, il n’y sera cependant pas question des éventuelles défaillances des services de renseignement dans l’affaire Merah, une enquête judiciaire devant être ouverte « rapidement » à ce sujet.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter