Avec la nomination de Jean-Marc Ayrault au poste de premier ministre, ce mardi 15 mai, François Hollande s'expose aux attaques de la droite, qui rappelle la condamnation à six mois de prison avec sursis du maire de Nantes pour favoritisme en 1997. Mediapart explique la portée de sa “réhabilitation”, survenue fin 2007. Et publie le rapport de la Chambre régionale des comptes qui a déclenché sa condamnation.
FrançoisFrançois Hollande l’avait promis durant sa campagne : « Je n’aurai pas autour de moi à l’Élysée des personnes jugées et condamnées. » À Matignon, en la personne de Jean-Marc Ayrault, nommé ce mardi 15 mai, il aura en tout cas un premier ministre condamné en 1997 pour favoritisme, à six mois de prison avec sursis et 4 600 euros d’amende. À l'époque, Jean-Marc Ayrault était à la fois député et maire de Nantes, déjà président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. Son tort ? Avoir confié l’impression de son journal municipal à un homme d’affaires proche du PS, Daniel Nedzela, soupçonné de financer illégalement le parti socialiste local, condamné par la suite pour trafic d’influence à trois ans de prison (dont six mois ferme).