Lors de sa prestation télévisée du 14 juillet, François Hollande a maintenu le cap, celui de l'austérité salariale et budgétaire. Mais il a aussi laissé entendre qu'une rafale d'impôts nouveaux frapperait les revenus modestes. Radiographie d'une politique économique qui fait la part belle aux plus grandes fortunes.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
« Ils« Ils persévèrent, ils exagèrent, ils ne sont pas de notre monde. » Il y a quelque chose de désespérant dans l’équipée actuelle de François Hollande et de son gouvernement, qui fait penser au vers célèbre de Paul Eluard, extrait du poème La Victoire de Guernica. Non pas qu’ils déçoivent : cela fait si longtemps – dès le premier jour, en fait, de leur accession au pouvoir – qu’ils mettent en œuvre des réformes allant radicalement à rebours des espoirs que les électeurs de gauche ont manifestés lors de la dernière élection présidentielle que même les plus naïfs savent maintenant sur ce point à quoi s’en tenir.