Karachi: une note secrète de Bercy renforce les soupçons
Une note “confidentiel défense” de mars 1993 adressée à Matignon montre que le contrat des sous-marins Agosta au cœur de l'affaire de Karachi était considéré comme «risqué» et «déraisonnable» pour l'Etat. Le marché sera malgré tout signé en toute hâte en 1994 par le gouvernement Balladur, avec l'assentiment de deux ministres: François Léotard, à la défense, et Nicolas Sarkozy, au budget. Révélations.
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CelaCela faisait dix-sept ans que le document dormait dans la poussière des archives ministérielles. Une note “confidentiel défense” de mars 1993 adressée à Matignon, dont le juge Marc Trévidic a récemment obtenu communication après sa déclassification, montre que le contrat des sous-marins Agosta au cœur de l'affaire de Karachi était considéré par un haut fonctionnaire de Bercy, alors au service du ministre des finances Michel Sapin (PS), comme «risqué» et «déraisonnable» pour l'Etat.
Depuis plus de 18 ans, la mère d’Éric Ciotti occupe une place dans un hôpital de la vallée de la Vésubie pourtant réservé à des soins de courte durée. Conséquence : la prise en charge est entièrement assumée par la Sécurité sociale, avec au moins 500 000 euros d’économies à la clé pour la famille Ciotti. Le nouveau patron des Républicains n’a pas répondu à nos questions.
Crise des transports, état des lycées franciliens, tensions dans sa majorité : la présidente de la région Île-de-France vit une séquence politique difficile. Fragilisée par son score à la présidentielle, l’élue LR doit également gérer une relation conflictuelle avec ses partenaires, au premier rang desquels l’État.
Malgré un rapport d’inspection accablant sur l’avionneur Dassault mené par l’Agence française anticorruption, qui pointe cinq violations de la loi et des indices de corruption en Inde, l’agence n’a proposé aucune sanction et n’a pas alerté la justice.
par Yann Philippin
Retraites : la nouvelle réforme de Macron
— Analyse
En contrepartie du recul de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement promet que les pensions minimales équivaudront à 85 % du Smic. Mais cette mesure ne vaudra que pour les carrières complètes, et ne devrait s’appliquer intégralement que pour très peu de personnes.
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