Karachi: une note secrète de Bercy renforce les soupçons
Une note “confidentiel défense” de mars 1993 adressée à Matignon montre que le contrat des sous-marins Agosta au cœur de l'affaire de Karachi était considéré comme «risqué» et «déraisonnable» pour l'Etat. Le marché sera malgré tout signé en toute hâte en 1994 par le gouvernement Balladur, avec l'assentiment de deux ministres: François Léotard, à la défense, et Nicolas Sarkozy, au budget. Révélations.
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CelaCela faisait dix-sept ans que le document dormait dans la poussière des archives ministérielles. Une note “confidentiel défense” de mars 1993 adressée à Matignon, dont le juge Marc Trévidic a récemment obtenu communication après sa déclassification, montre que le contrat des sous-marins Agosta au cœur de l'affaire de Karachi était considéré par un haut fonctionnaire de Bercy, alors au service du ministre des finances Michel Sapin (PS), comme «risqué» et «déraisonnable» pour l'Etat.