Projection de nombreux fantasmes réactionnaires, la pensée « woke », ou « wokisme », s’est fait une petite place dans le débat public, à l’heure d’une pré-campagne présidentielle marquée par les discours d’extrême droite. Les termes sont aussi apparus dans la bouche d’un ministre de Macron ou d’un responsable socialiste.
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LaLa technique est bien rodée. Des responsables politiques, des intellectuels, des journalistes, obsédés par les questions identitaires, saturent depuis des années le débat public. Dans leur guérilla idéologique, ceux que l’historien des idées Daniel Lindenberg appelait les « nouveaux réactionnaires » et que le journaliste Sébastien Fontenelle a rebaptisés aujourd’hui les « empoisonneurs » imposent leurs mots et façonnent par petites touches métapolitiques nos univers mentaux.