L’affaire Jacqueline Sauvage, derrière le symbole médiatique
En 2012, une sexagénaire tire trois balles dans le dos de son mari, violent et incestueux. Le sort de cette femme condamnée à dix années de prison soulève une vague d’émotion inédite. Des notions méconnues – violences psychologiques, emprise – entrent dans le débat public. Mais derrière se cache une affaire judiciaire complexe.
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C’estC’est la « cocotte-minute qui explose » dira Jacqueline Sauvage, pour expliquer comment elle en est arrivée à tirer trois cartouches dans le dos de son mari, Norbert Marot, le 10 septembre 2012. Dans le petit village de La Selle-sur-le-Bied (Loiret), les Marot occupent une confortable maison dans une zone pavillonnaire cernée par les bois. C’est aussi le siège de leur entreprise de transport, dont le chiffre d’affaires caracolait encore à plus de 350 000 euros l’année précédente.