À Lyon, l’ultradroite « se lâche » et défie de nouveau les pouvoirs publics
Les violences et provocations se sont multipliées ces derniers mois, dans les rues de Lyon, de la part de 300 à 400 militants radicaux, ragaillardis par un sentiment d’impunité. Les autorités peinent à trouver la parade contre cette galaxie de haine, malgré la dissolution des deux principaux groupuscules de l’extrême droite locale, en 2019 et 2021.
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LyonLyon (Rhône).– Flambeaux et drapeaux lyonnais bleu et rouge à la main, ils montent à Fourvière. Ce 8 décembre dernier, des membres des Remparts de Lyon se sont mêlés à un cortège du diocèse qui célébrait la Vierge. Ce groupuscule d’extrême droite, qui rassemble d’anciens membres de Génération identitaire, association dissoute en mars 2021, brave les autorités : un arrêté préfectoral a interdit l’organisation de leur procession Lugdunum Suum (« Notre Lyon ») pour risque de « sérieux troubles à l’ordre public ».