La justice rivalise d'astuces pour ne pas enquêter sur la surveillance de masse
La LDH et la FIDH, qui ont déposé plainte en France contre la surveillance de masse des États-Unis, se sont vu fixer par la justice une consignation financière – d'ordinaire symbolique – totalement dissuasive : près de 15 000 euros. Du jamais vu.
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Il y a, pour la justice, plusieurs manières de ne pas ouvrir une enquête quand elle ne le veut pas. Elle peut classer sans suite, estimant que les infractions supposées sont « insuffisamment caractérisées » – ce qui, la plupart du temps, peut être parfaitement exact. Elle peut aussi dire que le plaignant n’a pas de raison de l’être, ce qu’en droit on appelle son « intérêt à agir » – ce qui fut le cas au début de l'affaire des Biens mal acquis. Mais la loi est ainsi faite qu’après un échec ou une absence de réponse judiciaire concrète, des plaignants peuvent retenter leur chance en déposant devant le doyen des juges d’un tribunal une plainte dite « avec constitution de partie civile » qui, en théorie, provoque l’ouverture quasi automatique d’une instruction.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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