France Entretien

«Le clientélisme reste solidement ancré dans la société marseillaise»

Retour sur les relations clientélaires à Marseille avec le sociologue Cesare Mattina, qui s'est plongé dans les archives municipales marseillaises des années 1970-1990 et raconte les racines du phénomène.

Louise Fessard

Chercheur associé au Laboratoire méditerranéen de sociologie, Cesare Mattina a eu accès aux archives municipales de Marseille pour réaliser, en 2003, sa thèse titrée «La régulation clientélaire, relations de clientèle et gouvernement urbain à Naples et à Marseille». Une plongée passionnante dans les courriers d'électeurs et d'élus, tous conservés dans les dossiers personnels du cabinet du maire allant de 1970 (au milieu de l'époque Gaston Defferre) aux années 1990-1991 (les premières années de Robert Vigouroux). Alors que l'on parle beaucoup de clientélisme autour de l'affaire Guérini et du rapport Montebourg sur la fédération PS des Bouches-du-Rhône, retour sur un phénomène bien ancré dans l'histoire politique française.

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