Une jeune fille sur trois ayant un poids normal se trouve trop grosse
Dans le baromètre INPES 2010 paru cet été, quatre chercheurs se sont intéressés aux pratiques alimentaires des jeunes. L'injonction à la minceur pèse particulièrement sur les filles, singulièrement à l'adolescence. « Elle constitue une charge mentale permanente », écrivent les auteurs.
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IlIl faut « désidéaliser » la minceur. C'est l'une des conclusions livrée par quatre chercheurs pour l'INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) dans le “Baromètre santé jeunes 2010” paru cet été. Leur chapitre, très instructif, est consacré aux « pratiques alimentaires perturbées » des 15-30 ans à travers le comportement de 6 000 d'entre eux. Résultat : 31 % des jeunes filles qui déclarent faire un régime ou avoir besoin de perdre du poids ont en réalité un poids normal ou insuffisant (contre 16 % des garçons). Une donnée parmi d'autres, qui démontre à quel point « la norme esthétique de contrôle du poids » pèse sur leur quotidien, particulièrement pendant l’adolescence.