Lille, de notre envoyé spécial.- Nappes blanches sur les tables, jeux de lumière, des écrans disséminés un peu partout et des images projetées directement sur les murs, scène centrale circulaire façon stand-up, la “France insoumise” avait décidé de mettre les petits plats dans les grands pour sa première convention nationale en vue de la présidentielle. 1 000 délégués (500 hommes et 500 femmes, souci de parité oblige), dont une partie avait été tirée au sort (650), ont été réunis samedi 15 et dimanche 16 octobre aux Halles de la Filature, à Saint-André-lez-Lille, dans la proche banlieue de la capitale du Nord. Deux jours à mi-chemin entre réunion des anciens élèves et stage de formation politique accélérée. À six mois de l’élection présidentielle, la France insoumise, le mouvement créé par Jean-Luc Mélenchon pour dépasser les partis, est un chantier qui progresse à ciel ouvert.
Jean-Luc Mélenchon, la marche du tribun Reportage
Mélenchon se place en unique adversaire de gauche face à la droite
À peine évoqué, François Hollande ; ignorés, les autres candidats à la primaire de la Belle Alliance. Lors de son discours à la convention nationale des Insoumis, le candidat à la présidentielle a cogné sur les sept postulants à la primaire de la droite, « déconnectés » et qui « ne tiennent aucun compte de l’échec global de la financiarisation de l’économie ».
16 octobre 2016 à 18h31