Le scandale Bygmalion

Affaire Bygmalion: la défense par l'absurde des sarkozystes

Depuis mardi soir, les proches de Nicolas Sarkozy assurent que sa mise en examen pour financement illégal de campagne n’aurait rien à voir avec Bygmalion. Qu’il s’agirait d’une « infraction formelle », déjà jugée par le conseil constitutionnel qui plus est. Florilège.  

Mathilde Mathieu

Si un jour Nicolas Sarkozy obtenait un non-lieu (à l’issue de l’instruction) ou une relaxe (devant un tribunal), ses soutiers n’auraient plus qu’à faire un copier-coller de leurs réactions diffusées depuis ce mardi soir. « L’honnêteté et la probité de Nicolas Sarkozy sont reconnues » (Brice Hortefeux), « Sarkozy est sorti de l’affaire dite Bygmalion » (Éric Woerth), « Sarkozy est tout à fait blanchi dans l’affaire Bygmalion » (le trésorier des Républicains), « C’est un soulagement d’être lavé de toute accusation dans l’affaire Bygmalion » (l’avocat Thierry Herzog). À ce niveau, ce n’est plus de l’enfumage mais une tentative d’étouffement des réalités judiciaires et d’asphyxie du débat public.

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