La loi Fioraso, au Sénat ce mardi, ne constitue pas seulement un rendez-vous manqué entre la gauche et le monde universitaire : elle est aussi le symptôme, par son manque d’ambition et son absence de mise en débat, du désintérêt dont font preuve une partie des élites politiques et médiatiques à l’égard de l'institution.
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QuelquesQuelques députés qui s’empoignent sur la question des cours en anglais au milieu d’un hémicycle dépeuplé… Voilà à peu près tout ce qui risque de rester de la loi sur l’Université et la recherche portée par Geneviève Fioraso débattue, ce mardi 18 juin, au Sénat. Certes la question de l’anglais n’est pas tout à fait anodine, mais elle a surtout le mérite d’être simple et de réveiller de vieilles passions. Ce n'est qu'une bouée de sauvetage médiatique dans un texte qui manque de souffle.