Un militant anti-Cigéo, le journaliste activiste Gaspard d’Allens, a été jugé en son absence et sans pouvoir se défendre mardi 16 octobre. Ce nouveau procès ravive les inquiétudes d’une criminalisation du mouvement d'opposition au centre d’enfouissement de déchets nucléaires. Et interroge sur la disproportion des moyens humains et financiers consacrés aux enquêtes contre les militant·e·s de Bure.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LesLes jours se succèdent et ne se ressemblent pas à Bar-le-Duc (Meuse), siège du tribunal où sont jugé·e·s les militant·e·s de Bure, opposé·e·s au centre d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Mardi 16 octobre, ce ne sont pas moins de 13 dossiers en lien avec le mouvement militant qui devaient passer en audience, presque tous relatifs à des accusations d’outrages et rebellions contre les forces de l’ordre – sept ont été finalement renvoyés.