«La Provence»: Tapie de nouveau en négociation secrète avec Saadé
Selon nos informations, Bernard Tapie, qui avait rompu début août ses négociations avec le patron du groupe CMA-CGM pour le faire entrer au capital de La Provence, est de nouveau en pourparlers avec lui. Pour des raisons judiciaires, il serait pressé et voudrait conclure avant fin janvier.
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Le journal La Provence est décidément ballotté au gré des intérêts de Bernard Tapie. Pour des raisons qui tiennent au calendrier judiciaire auquel il est confronté, l’ex-homme d’affaires a ainsi repris des négociations – rompues au début du mois d’août – avec Rodolphe Saadé, le patron du groupe CMA-CGM, dans l’espoir de le faire entrer au capital du groupe de presse. Il serait même très pressé et aimerait parvenir à un accord avec lui d’ici à la fin du mois de janvier.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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