Laïcité: Marlène Schiappa fâche les uns et inquiète les autres
Marlène Schiappa a annoncé le lancement d’« états généraux de la laïcité », avec des personnalités, des syndicats et des associations. Citée en exemple, la CFDT dénonce une « pure manipulation ». L’Élysée surveille de près l’initiative pour qu’elle ne se transforme pas en « états généraux du Printemps républicain ».
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Alors que l’avenir de l’Observatoire de la laïcité (ODL) fait toujours l’objet d’une bataille politique au sein du gouvernement, Marlène Schiappa a annoncé, dimanche 18 avril, la tenue prochaine d’« états généraux de la laïcité ». Une grande consultation que la ministre déléguée chargée de la « citoyenneté » lancera mardi, au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), à l’occasion d’« une conférence de haut niveau entre des intellectuels de toutes les sensibilités », a-t-elle expliqué au JDD, évoquant notamment l’académicienne Barbara Cassin, l’essayiste Caroline Fourest et les philosophes Henri Peña-Ruiz ou Gaspard Koenig.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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