Le procès de la corruption de la dictature Obiang s’ouvre à Paris

L’actuel vice-président de la Guinée-Équatoriale sera jugé pour blanchiment à partir de lundi, vraisemblablement en son absence. Ce procès dit «des biens mal acquis» est exemplaire du pillage systématique des richesses nationales par certains dirigeants. Ce pays est aujourd'hui dévasté par la prévarication du régime.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Une affaire de corruption d’État emblématique sera jugée à partir de lundi et pour trois semaines devant la XXXIIe chambre correctionnelle de Paris, spécialisée dans les affaires financières et fiscales. L’unique prévenu, Teodoro Obiang (surnommé Teodorin), 47 ans, est vice-président de la Guinée-Équatoriale et fils du président Obiang, à la tête de ce petit pays – dont la population fait partie des plus pauvres d’Afrique – depuis un coup d’État militaire en 1979.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal