Intégrer, aider, isoler, surveiller: l'ambivalence des villages de Roms
Il y a en Ile-de-France six villages d'insertion pour les Roms. A rebours de la politique d'expulsion promue aujourd'hui par le gouvernement, ils hébergent depuis 2006 des familles et peuvent proposer leur aide pour la recherche d'un emploi ou l'alphabétisation. Mais, clôturés et gardés, ils les séparent aussi du reste de la ville. Enquête.
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Dans le Haut-Montreuil, au cœur d'une vaste zone industrielle, la rue défoncée de la Montagne-Pierreuse mène à un terrain clôturé qui abrite une soixantaine de caravanes parfaitement alignées. Les entrées sont filtrées par un gardiennage qui est assuré 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Les Roms qui vivent sur ce terrain d'asphalte peuvent aller et venir comme ils le souhaitent. Les personnes extérieures sont priées, elles, de se présenter avec une pièce d'identité les jours de visites: le mardi et le jeudi, entre 15 heures et 18 heures.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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